Tolède

Aujourd'hui, c 'est la bonne : direction Tolède. Nous admirons l'organisation de la RENFE, la SNCF espagnole. Tapis scannant tous les bagages, accès aux quais uniquement aux voyageurs munis de billets. Contrôle et scan des billets avant de monter à bord du train. Place assise attribuée automatiquement lors de l'achat des billets. Tout cela se passe dans la calme et la fluidité, et en prime le train part à la minute prévue. Franchement de quoi s'inspirer …

Il est 10h quand nous arrivons à Tolède. L'architecture de la gare nous met déjà dans l'ambiance de ce que nous devrions voir toute la journée. Le temps n'est pas des plus engageants mais il va falloir composer avec. A l'intérieur des murailles, les ruelles sont étroites et nous protègent des quelques ondées qui commencent déjà à s'inviter. Heureusement, nous avons quelques visites prévues. Tout d'abord, la mosquée de Christo de la Luz, un exceptionnel témoignage d'art califale à Tolède. Aussi nommée Bab-al Mardum, la mosquée date de l'année 999. Au 12ème siècle, une nef et un transept ont été ajoutés pour le culte catholique. 2nd arrêt dans le monastère de San Juan de Los Reyes. Il s'agit d'un monastère franciscain du XVème siècle exceptionnel, construit en 1476 à la demande des Rois Catholiques. Belle visite qui nous occupe plus d'une heure et qui nous laisse surtout bien à l'abri des averses de plus en marquées. Juste avant le déjeuner, visite de la synagogue Santa Maria La Blanca.

Le déjeuner sera indoor. Dommage, il y a plein de jolies placettes ombragées … Pour l'après-midi, visite de la cathédrale, une œuvre majeure et magistrale. Nous sommes enthousiasmés par la narration de l'audioguide mais nous devons abréger la visite. Il ne faut pas perdre de vue l'heure du train de retour pour Madrid, 17h25. Il y a grande agitation, beaucoup de voitures et de monde en cette fin d'après-midi. Nous nous rendons compte qu'il s'agit de la caravane d'une épreuve cycliste, et pas la moindre . Aujourd'hui a lieu l'arrivée à Tolède d'une étape de la Vuelta, l'équivalent de notre tour de France. Les ennuis pointent leur nez. La ville est quadrillée par la police et les accès sont fermés. Il nous faut quand même bien rejoindre la gare. Nous pressons le pas, l'heure tourne. un policier nous bloque en nous disant de patienter car les coureurs arrivent. Plus question de traverser la route. Oui bien tant pis. Nous nous éloignons de quelques dizaines de mètres et traversons à toute allure la route. Nous sommes pile à l'heure pour monter dans notre train. Assis à nos places, nous suivrons tranquillement l'arrivée des coureurs sur l'écran du smartphone. Au final, nous avions grandement le temps de traverser la route. Pour la petite histoire, l'étape a été remportée par un français. Nous nous en souviendrons.!!